Le puits de Saint-Avold

 

 

Avec la perte des champs amodiés du Warndt, les HBL prospectent le secteur du « Grand Sud ». Le gisement reconnu est incliné de 32 à 50 degrés. Pour sa mise en exploita­tion, les HBL entreprennent, le 23 juillet 1960, le fonçage du puits de Saint-Avold par congé­lation des terrains. En février 1961, une forte venue d'eau, au niveau 256, interrompt les tra­vaux. Après un traitement, par cimentation et silicatisation, le fonçage est repris en décembre 1961. En août 1963, le puits atteint la profon­deur de 676 m. Une galerie de liaison, creusée en 1965, relie le siège Sainte-Fontaine au puits de Saint-Avold. Ce puits devait servir à l'aéra­ge et au remblayage. Avec l'arrêt programmé de Sainte Fontaine, il est fermé le 26 mai 1971, avant même d'être mis en service.

Le 8 janvier 1972 l'extraction s'arrête à Sainte­-Fontaine. Le contexte des deux chocs pétroliers, de 1973 et 1979, change momentanément la politique énergétique française. Le bassin recherche également des charbons gras cokéfiables pour compenser la perte de production du secteur de Wendel en cours d'épuisement. Ces facteurs poli­tiques, économiques et industriels conduisent à la rouverture de Sainte-Fontaine en 1976.

Dix ans plus tard, en 1956, le siège ferme défini­tivement. Les Houillères y maintiennent cepen­dant une activité en installant différents services techniques, dont le dernier, le service sondage, a quitté le site en août 2001.

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Le siège Sainte-Fontaine, et son nouveau chevalement, en 1955